L'épisode Saint-Jeantais

 Quand la pluie s'est installée cette semaine, toutes les conditions étaient réunies pour faire vivre aux Saint-Jeantais des moments difficiles. Et, même si la Dourbie n'a pas battu ses records, ce que l'on redoutait vendredi est arrivé.
En quelques heures plusieurs quartiers ont été privés d'eau et d'électricité.
Et sous une pluie interrompue, le spectacle était digne des mauvais jours annoncés. Les eaux de ruissellement, très abondantes, ont vite transformé en ruisseaux les chemins de transhumance et de randonnée, et c'est une eau boueuse qui est venue saturer les caniveaux et submerger la route.
Ce sont peut-être les maisons construites sur la plaine de Seingleys, au bord de la Dourbie, qui ont le plus souffert de la montée des eaux.
Quant à ce que réservent les prochaines heures ...

Les jeux sont faits ... Mutation des gérants du Petit Casino

Les gérants de l’épicerie Petit Casino, Mélanie et Flavien, quitteront Saint-Jean du Bruel début décembre. La direction de Casino distribution, leur a proposé une mutation vers le Petit Casino de Millau sur l’avenue Jean Jaurès.

Afin de remercier les Saint-Jeantais pour leur accueil et leur soutien, Mélanie et Flavien organiseront  un  pot de départ dimanche 30 novembre à partir de 11h 00 devant leur boutique. 

 Mélanie et Flavien souhaitent également remercier  les Saint-Jeantais "expatriés" et espèrent que le magasin ré-ouvrira avant la saison estivale.

Pour le village, le départ de Mélanie et Flavien est un événement plus grand qu'un simple changement de gérant. Leur investissement dans la vie associative du village en fait des partenaires difficiles à remplacer.

L'air de rien, ils étaient toujours là, et avec beaucoup de discrétion.  Le 1er novembre, Mélanie était sur l'estrade du loto de l'Escapade et les 5 et 6 décembre prochains, le week-end du Téléthon souffrira beaucoup de leur absence. Quant à Flavien, il emporte avec lui le DJ des soirs d'été et le moniteur de judo et de Taïso.

Cette promotion  représente pour le couple et ses trois enfants, la chance de pouvoir évoluer professionnellement tout en restant proches de leurs amis car des amitiés se sont construites durant ces cinq années passées au village.

Souhaitons à Mélanie et Flavien une bonne installation à Millau et la réussite qu'ils méritent dans leur nouvelle vie.

N’ayant pour le moment pas trouvé de repreneur, le magasin fermera temporairement ses portes le lundi 1er décembre à 12h00 en l’attente de nouveaux gérants.

Album des 75, une contribution de Jo Marmus

La bataille de Vassincourt, dans la Marne, me tient particulièrement à coeur.
C'est là, le 10 septembre 1914, qu'est mort Henri Papillon, père d'Henri Félix Papillon, mon beau-père qui, né le 3 septembre 1913, a donc été orphelin de guerre à 13 mois.

Moi-même orphelin de père depuis 58 ans et ancien combattant d'une autre guerre, en Algérie, je ne pouvais ignorer le parcours de cet homme qui a quitté son village à 34 ans pour aller mourir dans la Marne une semaine après le premier anniversaire de son fils.

Jo Marmus

Voir la page d'Henri Papillon sur le site de Notre Centenaire.

Album des Poilus, la collecte a commencé

Quand le cuivre des douilles ouvre des rêveries domestiques

Les premiers objets souvenirs de la guerre de 1914 commencent à nous parvenir. D'ici quelques semaines ils seront présentés au public à partir de l'inauguration de la mairie.

Quels objets seront-ils visibles dans cette vitrine ?
Bois, corne ou cuivre, ce sont les matériaux les plus utilisés par nos Poilus qui, à force de patience et d'ingéniosité, se sont révélés de grands artisans, parfois réellement artistes.

Lettres, cartes postales, carnets de croquis, journaux seront également exposés. Ils sont également, à leur manière, les témoins privilégiés des heures vides entre deux attaques.

Comment participer ?
Contactez-nous pour signaler l'objet que vous voulez bien nous prêter.
Utilisez le formulaire situé dans la marge droite de ce blog ou rendez-vous sur le site de Notre Centenaire.

Le site de notre Centenaire

La Commune de Saint-Jean du Bruel entreprend une collecte d'informations et de souvenirs de la Première guerre mondiale.

L'Album des 75 Morts pour la France
Un nom sur leur visage
La Vitrine des Souvenirs

Les Saint-Jeantais sont invités à participer à ces actions destinées à faire vivre le souvenir et à le transmettre aux enfants de la Commune.
Voir le site Notre Centenaire.

Les enfants du 11 novembre

La commémoration du 11 novembre 1914 a réuni cette année un public plus dense qu'à l'ordinaire, et parmi eux de nombreux enfants. Et c'est tout naturellement que Jean-François Galliard et Henri Regord les ont invités à déposer une gerbe au pied du monument aux Morts pour la France.
C'est tout naturellement que la lecture des noms s'est étendue aux Morts des autres guerres, de 39, d'Indochine et d'Algérie, associés dans un même hommage comme sont associés sans distinction de nationalité les morts de 1914-1918 inscrits au Mémorial de Notre Dame de Lorette.
C'est la présence de nos enfants qui donne sens à ces commémorations et nous invite à vigilance en nous souvenant qu'en 1918 c'est tout naturellement que les survivants pensaient que la guerre qui s'achevait enfin serait la dernière des dernières, la Der des ders.

 

Souvenirs de Poilus

En cette année de Centenaire la commune souhaite rendre un hommage particulier à ses Poilus. Pour cela elle invite les Saint-Jeantais à sortir nos Poilus de l'oubli et à contribuer à leur reconnaissance.

Un visage sur leur nom  voir la page
Qui étaient ces Poilus dont 75 ne sont pas revenus ? 
La réponse est peut-être dans vos albums de famille. Peut-être y trouverez-vous d'autres photos qui nous permettront de donner un visage à nos 75 noms inscrits au Monument aux morts.

La petite collecte pour une vitrine des souvenirs de guerre  voir la page
Beaucoup de soldats ont ramené du front des dessins ou des objets créés avec le bois ou le cuivre qu'ils trouvaient sur place dans les tranchées.
La commune fait appel à vos contributions. Les souvenirs que vous nous prêterez figureront pour un temps dans une vitrine installée dans notre mairie. Ils seront présentés au public à partir du jour de son inauguration.

Tous ces objets seront restitués à leur propriétaire au terme de cette opération.

Les anciens militaires

Au bas de cette photo retrouvée dans les archive de la mairie, on trouve ces seuls mots écrits à la plume : "les anciens militaires". Qui étaient-ils ? Les reconnaissez-vous ? Vous les retrouverez peut-être aussi dans vos albums.

Pour nous adresser vos informations, questions ou suggestions
utilisez le formulaire Communiquons situé dans la marge droite de cette page.

 

Le 75ème Poilu Saint-Jeantais

En observant le Monument aux morts récemment rénové, avec son gravier blanc, ses grilles repeintes par les agents municipaux et ses nouvelles plaques de marbre, les Saint-Jeantais pourront découvrir un nom nouveau venu s'ajouter à la liste des Morts pour la France de la guerre de 1914.
Ils pourront se demander qui était ce Julien de Lassalle Jean qui apparaît au bas de la liste, sur la face sud.

Jean Julien de Lassalle est né un 27 septembre 1888 d'un papa né à Saint-Jean du Bruel. Il est tombé à Vaubécourt, dans la Meuse, le 6 septembre1914 quelques semaines après le début de la guerre. Peut-être est-il d'ailleurs pour la Commune notre premier mort pour la France.
Jean Julien de Lassalle, avocat, avait 26 ans. Il n’était pas marié. Avec lui s’est éteint le nom de la famille Julien de Lasalle qui était saint-jeantaise depuis bien longtemps …
Du courrier adressé à sa famille, retenons cette dernière phrase : "Le matin du 6 septembre 1914, peu après la lecture de l'ordre du jour où le général Joffre disait aux troupes qu'il fallait se faire tuer sur place plutôt que de reculer, il dit simplement à ses hommes : "En avant, mes amis, c'est pour la France !" et il tomba, frappé mortellement d'une balle à la poitrine."
L'adjudant Julien de Lassalle a rejoint ses frères d'armes sur le Monument aux morts de notre Commune. Ce mardi 11 novembre, un siècle après sa disparition, il recevra pour la première fois avec eux l'hommage des Saint-Jeantais.

Fin de supplice à Saint-Sulpice

Quand il ne court pas, Laurent tient souvent son Quartier Général sous les halles de Saint-Jean. C'est là, autour d'un petit café, que nous avons fait le point sur sa course de dimanche.

Laurent, on le sait a abandonné au 60ème kilomètre du Trail des Hospitaliers. Le sort de sa course s'est scellé bien avant, au kilomètre 41, quand sa cheville gauche a lâché sur l'herbe humide. Avec un strap et un peu de glace à Dourbies, Laurent a continué. Il a tenu 19 km avant de renoncer, sans regrets, à Saint-Sulpice, au pied du Causse Noir.

Il y avait pourtant de longs mois qu'il se préparait. Il y pensait depuis son échec de l'année dernière. Sur une entorse, déjà. Et à nouveau, pour une glissade, ce sont des mois de préparation qui s'effondrent, avec une participation encourageante au Trail du Roc de la lune, un 37 km en juillet, et des entraînements réguliers. Mais, depuis août, souffrant d'une aponévrosite aux pieds,  il redoutait le pire.

Et ce dimanche, sous un ciel capricieux, Laurent n'avait pas vraiment la tête aux grands défis au départ du Trail des Hospitaliers. Progressivement, les temps de passage prévus ont reculé, et quand il s'est trouvé à Trèves avec quinze minutes de retard sur ses plans, il a sérieusement commencé à gamberger. Les kilomètres qui ont suivi ont été un long moment de solitude, bientôt alourdi par une chute et une insistante douleur à la cheville. Laurent s'est arrêté avant de prendre des risques inutiles dans la descente du Roc Nantais.

En terminant son café Laurent consulte le profil de sa course et tire une conclusion peut-être provisoire. Il n'y aura pas de troisième fois. "Je pense que je ne suis pas fait pour l'ultra trail et le terrain des Causses ne me dit rien ; je préfère les montagnes d'ici avec leurs chemins de terre !"

Le temps de se rendre compte qu'il n'a pas été le seul à souffrir, Laurent changera peut-être d'avis comme les 94 autres participants contraints à l'abandon dans cette édition 2014 du Trail des Hospitaliers. Le parcours cette année était très sélectif et certains engagés ont placé la barre très haut, près de 8h d'écart entre le premier et le dernier finisher.

En savoir plus sur la course de Laurent

Laurent dans les temps

Les Hospitaliers sont discrètement passés par Saint-Jean ce matin en descendant de Sauclières. 
Il était à peu près 8h et notre concurrent local était bien dans les temps annoncés. Juste le temps de recevoir au passage quelques encouragements et le voici parti pour ... encore une quinzaine d'heures de course.

Aucun des passages obligés n'a été oublié. Avant de rejoindre Nant, il faudra passer par le Saint-Guiral, Cantobre et le Roc Nantais.

Marie-Claude fait un carton

En donnant le départ du loto de l'Escapade saint-jeantaise Michel Genin était loin d'imaginer dans quelle voie il engageait la soirée.

Hier soir en effet, une joueuse a peut-être battu le record de la salle avec quatre quines et un carton plein dans la même soirée et, pour la petite histoire, la même ligne deux fois gagnante.
Pour conclure la soirée, le dernier carton plein a été âprement disputé et ce sont trois joueurs qui ont crié en même temps. A l'épreuve du sac, Marie-Claude a confirmé son état de grâce en sortant un insurmontable 87 !

Rappelons tout de même aux débutants qu'il n'est pas nécessaire de suivre l'exemple de Marie-Claude et que le mot quine ne donne pas l'obligation de gagner cinq fois.

 Les cartons gagnants. Mais oui, vous aviez les mêmes, presque les mêmes.