Marché du jeudi

Sous un soleil un peu paresseux, les rues du village, étaient hier animées des halles à la mairie, par le traditionnel marché du jeudi. Il avait bien sûr pour certains un goût particulier, il était le dernier marché du mois d'août.
Mais pour les Saint-Jeantais et les habitués, vendeurs ou clients, il était tout bonnement le 35ème marché de l'année, avec ses petits rituels, ses places attribuées où l'on est sûr de se retrouver, l'odeur des fouaces, des épices et du poulet qui tourne.
Les marchés du jeudi et du dimanche, marchés des producteurs locaux, rythment la vie du village. Ils accompagnaient hier la fin de séjour des vacanciers d'août, ils entendront bientôt parler de la rentrée des classes et en écoutant bien, on commençait déjà à parler de la prochaine fête de la châtaigne ...

 

 

L'école prépare sa rentrée

¨Pendant que les enfants (et les maîtres) s'appliquent à profiter au mieux des dernières journées de vacances, l'école de Saint-Jean prépare quelques petites surprises pour la rentrée ...

Des pas multicolores, un parcours ludique et pédagogique, des peintures neuves, un beau grillage, un petit terrain de basket bien matérialisé et d'autres belles couleurs à découvrir !

Une journée à Noria

Un bus de Luc la Primaube dépose devant Noria un groupe d'enfants venus percer les secrets du vieux moulin.
Nous les avons suivis dans deux ateliers, appliqués à fabriquer des couleurs ou à identifier les petits êtres presque invisibles qui peuplent les bords de la Dourbie voisine.

Des choux rouges, des citrons, du savon, du charbon de bois, on rape, on presse, on gratte, on pulvérise, on recueille, on filtre et ... les couleurs apparaissent dans les flacons et se mélangent dans les bocaux pour donner d'autres couleurs. Quelle couleur naîtra du mariage des choux rouges et des citrons ?

Autre grand moment, au bord de la rivière ... on se déchausse, on met les pieds dans l'eau, on soulève les pierres plates et on découvre une vie minuscule. Notre Dourbie est en bonne santé. Elle est bien vivante et entraîne à la découverte de la biodiversité. Un bocal en plastique, des pinceaux pour recueillir sans les blesser les petites créatures de l'eau et, fiches en main, on  essaie d'identifier les captures du jour. Et l'on apprend ainsi que les perles naissent dans des larves ...

Chemin faisant, on a pu voir quelques troncs coupés en pointe comme un crayon bien aiguisé. Les castors ne sont pas loin.
Mais ceci est une autre histoire ...

Au coeur du village, premier 15 août dans l'église restaurée

Le 19 avril 2015 la consécration du nouvel autel marquait la fin d'une longue période de travaux pendant laquelle les Saint-Jeantais ont vu leur église se transformer. Tout  avait commencé en apparence un jour de mars 2014 quand les bancs de l'église sont apparus sur le parvis. Les grands travaux de restauration allaient commencer.
En réalité, la première impulsion datait de 2010. Porté par André Fournier, Louis-Marie Chèvre et soutenu par le père Paul Rouve, le projet de restauration de notre église a eu la chance de bénéficier de la maîtrise d'œuvre de M. Louis Causse, architecte des Bâtiments de France pour l'Aveyron. La municipalité n'intervenant, selon sa compétence, que sur la toiture, l'étanchéité et les vitraux, c'est une souscription publique qui a permis au diocèse de financer les travaux.
Le Temple a accueilli pour un temps les offices célébrés par le père Rouve. Le temps des travaux, les deux communautés ont ainsi vécu en bonne intelligence sur des terres autrefois marquées par une cohabitation difficile entre Huguenots et Catholiques. Pour tous, même pour les non pratiquants, ces offices ont bouleversé les habitudes. Les regroupements dominicaux avaient déserté le parvis de l'église et se tenaient sur le trottoir en haut de la Grand'rue. Il est même arrivé qu'une messe soit célébrée sur l'Esplanade, au pied du Calvaire, en un lieu plus habitué aux jeux et aux fêtes.
Que le nouveau mobilier liturgique installé dans l'église soit l'œuvre d'un artiste Saint-Jeantais donne un sens particulier à cette démarche de restauration supervisée par Louis Causse. Rappelons pour la petite histoire que l'idée de ce renouvellement a été suggérée par le père Rouve lui-même.
De nombreux artisans de la commune ont également participé à la restauration de l'

Les greniers au soleil

La Brocante Saint-Jeantaise s'est ouverte dès 6h du matin sous un soleil magnifique et une température clémente . Les exposants, plus de 90, de plus en plus nombreux chaque année, étaient au coude à coude le long de l'avenue Mouret, dans le Parc, et jusqu'au boulodrome dont ils avaient envahi la moitié. Certains  ont partagé le tripoux traditionnel avec le Maire, Henri Regord,  avant d'accueillir les nombreux estivants chineurs.

La grande diversité des objets, livres, vêtements, meubles et bibelots, a fait le bonheur d'un public nombreux  qui a assuré des ventes satisfaisantes aux dires de certains exposants. Il est vrai que les prix étaient souvent attractifs même si pour 1€ les objets restaient modestes.Mais parfois, perdu au milieu d'un stand improvisé, apparaissait le bibelot ou le vieil outil depuis si longtemps recherché ...

L'orgue de Barbarie  de Patrice Bonnevie, venu de Sète a fait résonner les allées du Parc de ses mélodies anciennes et de chansons françaises de JeanFerrat ou de LeoFerré.  L'orgue accompagnait la voix  bien timbrée de  Patrice Bonnevie qui  tournait la manivelle dans la plus pure tradition des chanteurs de rues. De nombreux curieux se sont intéressés à l'instrument et l'organiste dispensait volontiers un petit cours d'histoire de la musique mécanique dont il est passionné.

L'affluence ne s'est pas démentie au cours de la journée et a fait le bonheur des cafés et restaurants de St Jean pendant que les plus sportifs s'aven,turaient en canoé sur les eaux fraîches de la Dourbie.