28 octobre 2017

Les travaux d'enfouissement ont dépassé le cimetière

Les travaux d'enfouissement des réseaux à haute tension et des secs prennent leurs quartiers d'hiver à Saint-Jean du Bruel.

Ils ont commencé face à la mairie et ont traversé le parc en obliquant par le monument aux morts, pour rejoindre la Maison du parc et longer le cimetière dont l'accès est revenu à la circulation.
Les voici maintenant au carrefour de l'Esplanade où les belles jardinières ont été déplacées. Les Saint-Jeantais connaîtront des moments de circulation alternée de l'Esplanade au Pas du Cayla et de là jusqu'au Bruel.
Ces travaux, qui profitent pour l'instant d'une météo favorable, permettront aux usagers de gagner en puissance électrique : avec l'enfouissement du réseau à haute tension ENEDIS procèdera au renforcement de la ligne.


Première  phase : renforcement du poste à haute tension de la mairie et pose d'un cable à haute tension qui reliera ce poste au poste de transformation qui sera posé à l'entrée du Bruel via le Chemin du Pas de Cayla et la D 114.
Deuxième phase : dépose du poste de transformation de l'esplanade et pose d'un poste de transformation plus performant sur le haut du parking jouxtant les poubelles et remplacement du câble à haute desservant le Bruel via la D 114.
Troisième  phase : enfouissement de la ligne à haute tension allant de la Sentinelle au poste de transformation de la mairie.

La commune mutualisera avec ENEDIS la partie génie civil et en profitera pour mener avec le SIEDA des travaux d'enfouissement des réseaux secs(électricité, téléphone,éclairage public)le long du parcours notamment Place de l'Aire, Rue de l'Aire, Avenue Mouret,Chemin de Font-Nègre et D 114 au Bruel.



23 octobre 2017

A la recherche des boîtes à horreurs

A l'initiative d'Art. Com., association des artisans et commerçants de Saint-Jean du Bruel, les enfants seront à nouveau à l'honneur ce mardi 31, dernier jour d'octobre.

Dès 16h, à la Salle d'animation, épouvantable séance de maquillage suivie d'un horrifique parcours des rues du village à la recherche des terrifiantes Boîtes à horreurs.

Les découvrir ne suffira pas ... il restera à deviner leur glaçant contenu.

Celles ou ceux qui auront traversé toutes les épreuves pourront aller retirer une fantastique récompense chez Isabelle, Tabac-presse de la Grand rue.


19 octobre 2017

L'abeille, la fourmi et l'araignée

Les élèves de l'école de la Grand'rue seraient-ils en train de découvrir une fable de La Fontaine ? Point du tout. Les trois petits personnages étaient convoqués par l'animateur du CPIE venu poursuivre ses interventions sur les insectes pollinisateurs.
Bien sûr, d'abord, il faut apprendre à les reconnaître ; toutes les petites créatures ne sont pas des insectes et tous les insectes ne sont pas des pollinisateurs ...
Et la pollinisation, au fait, ça se passe comment ? Comment les insectes reconnaissent-ils les bonnes fleurs ?
Nos petits naturalistes ont beaucoup appris. Il faut dire que leur intervenant était venu avec un superbe dispositif pédagogique, en particulier des maquettes géantes de fleurs et d'insectes à reconstituer et qui ont connu un vif succès : "Nous avons pu observer en détail une araignée, qui n'est pas un insecte; une fourmi qui est un insecte mais non pollinisateur; et enfin une abeille qui est un insecte pollinisateur car elle se nourrit de nectar."
L'animateur reviendra après les vacances de Toussaint. Il sera temps alors de se demander comment les insectes passent l'hiver et comment, peut-être, les aider à affronter les frimas, quand la bise sera venue ...




18 octobre 2017

Automne à l'arboretum

Il existe à Saint-Jean du Bruel un magnifique arboretum, au bas de la route de Trèves. Cet arboretum a 25 ans cette année, on en trouve trace dans les registres des conseils municipaux en 1992 où sa création était évoqué dans l'esprit d'un partenariat avec l'école. 
L'arboretum de Saint-Jean du Bruel, comme Noria, profitera de l'hiver pour se rendre mieux visitable au printemps prochain. Un meilleur accès, une clôture, quelques bancs et quelques explications en feront très vite un nouvel argument pour notre village et, pour renouer avec l'esprit de sa création, un nouveau territoire à explorer pour nos élèves de la Grand'rue.
L'automne est peut-être la plus belle saison pour visiter un  arboretum. Chaque arbre a sa manière de se préparer à l'hiver et la palette des couleurs s'élargit à toute la gamme des verts pour les persistants et toutes les couleurs chaudes, du jaune vif aux rouges flamboyants pour les feuilles qui soignent leur chute.

Quelques photos, prises ce lundi, plus particulièrement destinées peut-être aux Saint-jeantais déracinés ...

15 octobre 2017

Cueilleurs d'étoiles

Des astronomes à Saint-Jean du Bruel ? Rien de bien surprenant, le ciel d'Aveyron permet d'observer de bien belles nuits étoilées. Il est en revanche bien plus difficile d'observer les astronomes, gens discrets qui recherchent la nuit des points hauts éloignés des lumières de la ville.
Qui sait qu'il existe à Saint-Jean du Bruel une poignée d'astronomes amateurs qui ont cet été participé à quatre petites nuits des étoiles entre fin juin et fin août ? Leurs points d'observation étaient pourtant là,  tout près du village, un à Seingleys, deux au Causse Bégon et un autre au Causse Campestre. Certaines de ces sorties ont été montées en complicité avec l'Escapade saint-jeantaise.
Il y avait à chaque sortie une quinzaine d'amoureux des étoiles et des planètes. Armés d'un "télescope Newton de 250 mm", de leur patience et surtout de leur enthousiasme, néophytes curieux et amateurs confirmés ont pu admirer les beautés du ciel étoilé, Jupiter, Saturne et tous leurs satellites mais aussi les amas globulaires, galaxies et autres étoiles doubles,la voie lactée qui dessinait un bandeau entre Cassiopée et la constellation du Sagitaire, quelques étoiles filantes retardataires de l'essaim des Perséides. Les noms seuls invitent au rêve ...
L'organisateur et le guide de ces soirées , François Garcia, se réjouit d'avoir rencontré deux autres astronomes tout aussi passionnés que lui. Ensemble ils ont partagé une soirée spéciale " matériel". L'équipe s'étoffe et l'encadrement technique sera plus riche en 2018 !
Pour l'heure, François envisage une prochaine sortie, autour du 20 octobre, à l'entrée de la nouvelle lune avec l'espoir que si le ciel ne permet d'observer une pluie d'étoiles filantes ce seront des regards passionnés qui fileront vers les étoiles ...

Pour plus de renseignements, contacter François Garcia,
francois.garcia77@orange.fr / 06 30 61 12 89

13 octobre 2017

Noria sur Dourbie

A quelques jours de sa fermeture annuelle, Noria prépare déjà la saison prochaine. En partenariat avec le PNRGC, le musée de l'eau prépare des panneaux d'interprétation qui viendront jalonner les deux rives de la Dourbie pour donner à voir et comprendre moulins, norias et lavoirs. Ces ouvrages sont autant de traces des efforts et de l'ingéniosité des hommes pour exploiter l'eau si précieuse qui coule au fond de la vallée.
Une dizaine de panneaux seront installés au printemps prochain entre le moulin Bondon et le Musée de l'eau, complétant ceux que nous connaissons déjà au Pont Vieux, au Pont Neuf, aux halles. Ils permettront une balade attentive le long de la rivière et ce sera un peu comme si la salle Jacques Cros sortait du musée .
Une petite équipe s'est constituée pour réunir les informations qui permettront la rédaction et l'illustration de ces panneaux qui  entrent dans la même démarche de sauvegarde et de préservation de notre patrimoine culturel qui a trouvé une grande part de son identité sur les rives de la Dourbie. Cette dernière étape sera prise en charge par Roxane Wilhem-Jammes,  PNRGC,chargée chargée du Développement culturel et de la valorisation du Patrimoine.





09 octobre 2017

A Noria, les peupliers lèvent le rideau

Il aura fallu une semaine de travail à une équipe d'ouvriers (très) qualifiés pour venir à bout des vieux peupliers qui bordaient la Dourbie entre le Pont Neuf et le musée de l'eau.
Tout n'a pas disparu. Il reste encore deux rangées d'arbres, l'une en bordure de la rivière, l'autre, un peu plus haut, le long du béal du vieux moulin. Ces deux rangées continueront à stabiliser la terre et à donner ombrage à la rivière.
Comme un lever de rideau, la disparition des vieux peupliers au feuillage abondant ouvre soudain des perspectives nouvelles sur le village et permet de découvrir le long du béal un jardin ombragé que l'on avait oublié.
Quant à la ligne de troncs coupés, elle pourrait bien, d'ici le printemps prochain s'enrichir de silhouettes rappelant la richesse de la faune qui anime les bords de la Dourbie, castors, loutres, hérons, martins-pêcheurs, cingles ... mais ceci n'est encore qu'un projet parmi d'autres.












05 octobre 2017

Entre béal et Dourbie

Quelques images de l'abattage des peupliers dans le jardin de Noria, l'occasion, un instant, de s'arrêter pour observer le travail d'une équipe bien rodée qui a bénéficié des meilleures conditions, ni pluie, ni vent et rivière bien basse.

Au sol, on voit progressivement apparaître un jardin qu'il conviendra de redessiner et remettre en valeur pour la saison prochaine du Musée de l'eau. Pour l'instant, tables et bancs ont été délogés et ne reprendront leur place, bien accrochés au sol car la zone est inondable, qu'après l'évacuation des troncs et des branches.









04 octobre 2017

Des élèves, des loupes et des fleurs

A l'école de Saint-Jean du Bruel, le cap est mis sur le niveau 3 du label E3D, Ecole en Démarche de Développement Durable.
Escortés par un intervenant du CPIE, les élèves quittent l'école pour la plus courte sortie scolaire de l'année. A deux pas se trouvent les jardinières de fleurs qui bortent la Grand'rue. Et ces quelques fleurs que l'on regarde à peine les autres jours deviennent soudain objets d'étude. Les élèves sont à la recherche des traces laissées par quelques "incroyables pollinisateurs".
Loupe en main, chacun observe en détail. Il s'agit de vérifier sur de vraies fleurs ce que l'on vient de découvrir au tableau et de vérifier si certaines fleurs de la jardinière ont déjà été pollinisées. Après, autre étape, on revient à la cour de l'école pour tenter de reproduire la recherche sur des fleurs plus petites ...
Avant la séance, chacun avait dessiné sa fleur, en s'intéressant aux formes et aux couleurs. On découvre maintenant que les fleurs sont bien plus mystérieuses qu'on ne le pensait. Au fil des séances, on apprendra qu'elles ont différentes manières de se reproduire, que certains insectes y prennent part, que les abeilles ne sont pas les seules, loin de là. Elles sont pourtant bien sympathiques, les abeilles, avec le miel qu'elles produisent.
D'autres séances sont prévues, la prochaine dès le 19 octobre. On espère aussi faire revenir à l'école un ancien élève devenu apiculteur ...









03 octobre 2017

Dure semaine pour les peupliers de Noria

Un premier peuplier qui se couche sur la Dourbie entre Pont Vieux et Pont Neuf et, très vite, tout s'enchaîne.
C'est toute la première rangée de peupliers, la plus basse, qui donne des signes de faiblesse et menace chute. Une équipe de spécialistes de l'abattage, mandatée par le Syndicat mixte du bassin versant de la Dourbie, est à pied d'oeuvre cette semaine pour abattre ces hauts peupliers dont certains dépassent 25m.
Elagage, abattage par tronçons, à partir de la cime, l'opération n'est pas sans risques et ne manque pas d'être spectaculaire. Les premiers badauds se sont déjà attardés sur le Pont Neuf ...
Les peupliers, en tombant, emportent avec eux les premières couleurs de l'automne. Quant au jardin de Noria, le long du béal, depuis bien longtemps submergé de ramure et devenu presque invisible, il gagnera en espace et en clarté et c'est une perspective nouvelle sur le Musée de l'eau et le Pont Vieux qui s'offrira bientôt à la vue en passant sur le Pont Neuf.

Notre article du 12 septembre, Entre chaussée et Pont Vieux